Des jardins de Boboli à la place Michelangelo

Le jour que j´ai préféré à Florence était le dernier jour. Ce jour là nous sommes allés visiter les Jardins de Boboli , qui sont les jardins du Palazzo Pitti. Les jardins de Boboli se situent de l´autre côté de la ville ou encore du ponte Vecchio. C´est un côté de la ville plus calme que le reste de la ville et que les endroits typiquement touristiques .

Dans ces jardins , il y a énormement de coins à découvrir , avec beaucoup de végétation variée, qui isole totalement de la ville et l´on pourrrait y passer des heures entières sans s´ennuyer . Outre les plantes , il y a des monuments dans lesquels sont exposés d’anciens objets venant des différents palais (porcelaine etc.), de nombreux puits; et les vues du haut de la colline des jardins sont très jolies à certains endroits. C´était comme si on passait de la ville ( vue sur les toits) à la campagne ( champs , vignobles) juste en se tournant.

En descendant de la colline, nous sommes passées dans de petites ruelles toutes plus singulières les unes que les autres, pour finalement gravir la colline menant à la place Michel-Angelo. De nombreux escaliers plus tard , nous étions enfin arrivées sur la place Michelangelo (où se trouve une fausse statue de David de Michel-Ange) et avons pu admirer la vue spectaculaire. On pouvait apercevoir le Ponte Vecchio , la cathédrale et un grand nombre de palais et places que nous avions visités auparavant .

Pour retourner à l´auberge nous sommes passées par un très joli quartier et par de nombreux jardins pour finalement traverser le pont , retrouver l’ambiance touristique de celui-ci , de la cathédrale ainsi que sur tout le chemin du retour jusqu´à l´auberge.

Ce soir là , nous sommes allés après le repas à l´auberge dans un restaurant renommé avec toute la classe grâce à l´argent que nous avions gagné à la vente des gâteaux. Nous avons passé une très bonne soirée en classe unie .

Une des choses que j´ai apprécié tout au long de ce voyage était la liberté que nous avions. Nous avions souvent l´après midi jusqu´au soir (nous nous retrouvions à 20 heures à l´auberge pour le repas) , pour pouvoir découvrir la ville nous-mêmes et visiter ce qui nous tenait particulièrement à coeur . Je ne m´attendais pas à tant de liberté, mais ce fut une agréable surprise.

Le voyage à Florence a été un voyage riche en découvertes et expériences .

Mélissa Bierbaum 11L

La fleur de lys — symbole de Florence

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La fleur de lys, présente dans toute la ville de Florence, mérite qu’on y jette un deuxième coup d’œil. En 59 av. J.-C. la cité de Florence a été fondée en Toscane sur le bord de l’Arno ; la ville s’est établie sur des terres abondamment fleuries de lys apparemment, ce qui correspond à la signification de l’étymologie latine du mot Florence : « la ville des fleurs ». Le lys est considéré comme « plante royale » et « reine des fleurs », il désigne la pureté et symbolise la puissance. En 1266, après la bataille de Montaperti entre les guelfes et les gibelins, deux factions qui s’opposaient militairement, le lys devient le symbole de Florence. Au XIII ème siècle la cathédrale Santa Maria del Fiore est nommée ainsi en rapport avec le lys et à partir du XIV ème siècle il est représenté sur l’emblème de la famille de Médicis, qui était une puissante famille de la noblesse florentine; il figure également sur la monnaie, le florin. 5310_-_Firenze_-_Campanile_di_Giotto_-_Foto_Giovanni_Dall'Orto,_27-Jan-2008 Même si le lys est aussi présent dans les symboles de la royauté française, le lys de Florence se différencie de l’emblème des rois de France puisque le lys de Florence est rouge sur un fond blanc et le lys de la royauté française est doré sur un fond bleu.

Esmée Hägle

Le Ponte Vecchio — un emblème de Florence

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Sous le ciel gris et pluvieux de cette fin du mois de janvier, sa silhouette se dresse en face de nous, majestueuse et fragile. Le Ponte Vecchio, une des attractions touristiques figurant sur de nombreuses cartes postales de la ville de Florence, surplombe le fleuve de l’Arno depuis maintenant 671 ans.
Pourtant, déjà dans les années 120 après JC, les Romains, pour faire passer une de leurs nombreuses via romana ont construit à plusieurs reprises un pont à cet emplacement, mais toujours plus ou moins rapidement détruit par les crues capricieuses de fleuve. Il faut donc attendre 1345 pour que le Ponte Vecchio naisse réellement, de pierres et de poutres.
Dès lors s’y installent les tanneurs, les bouchers ou les poissoniers, profitant du cours d’eau emportant hors de la ville les déchets malodorants et sales, comme les restes de viandes, ou bien permettant aux tanneurs de rincer leurs peaux et d’exercer leur métier. Ce pont était un lieu de passage, de commerce pour les habitants les plus pauvres de la ville.
Il faut attendre l’intervention de Ferdinand Ier de Medicis en 1595 pour que le Ponte Vecchio devienne un lieu réservé aux arts nobles : la bijouterie et l’orfèvrerie. En effet, Ferdinand a fait couvir le pont d’un corridor en hauteur, d’un kilomètre de long, reliant son palais Piti au Palazzo Vecchio, ruse politique pour pouvoir surveiller la noblesse de la ville. Mais évidemment il est très rapidement importuné par les odeurs fortes dégagées sur le Pont. Voilà donc le Ponte Vecchio rempli du jour au lendemain d’échoppes de luxe, tel que nous le connaissons aujourd’hui avec cette apparence extérieure faite d’une multitude d’arrières-boutiques pendues à ses flancs, et c’est bien le seul de la ville. Les autres ponts couverts de la ville de Florence, ont tous été detruits lors de la liberation de Florence, afin de faire reculer les troupes ennemies. Pourquoi le Ponte Vecchio n’a-t-il pas été detruit lui aussi me direz vous ? Il se trouve que le temps a joué en sa faveur et qu’il en a fallu de quelques minutes pour qu’il y passe aussi.
Ainsi, ce pont aux allures et aux échoppes d’antan fait encore rêver les passants d’aujourd’hui et d’hier. Et moi aussi je me suis laissée conduire par le doux appel de ce pont à la fois fragile et imposant par son âge et sa bâtisse, par ses couleurs chaudes en ce gris mois de janvier.

Victoire Lieb