Pérégrinations florentines

par Mariam & Alice

 

 

« Florence hostel plus », un élève ne pourrait rêver mieux en terme de luxe. Quel confort, quel bien-être dans cet hôtel somptueux! Blague à part, nous étions sincèrement très surpris par les conditions d’hébergement, auxquelles nous, simples élèves berlinois habitués aux Jugendherbergen miteuses et marquées par l’odeur de renfermé, ne nous étions pas attendu. Quel plaisir de se reposer dans le sauna et le hammam après une journée riche en visites de musées de toutes sortes, en ballades dans la ville.

Les petits plans de la ville mis à notre disposition à la réception nous étaient très utiles, et indiquaient les endroits à visiter. Cela ne nous a pas empêché, pendant les heures de quartier libre, de souffrir de notre sens de l’orientation déplorable. À nous deux, nous enchaînions mauvaise rue sur mauvaise rue et manquions de nous perdre. Nous nous sauvions à chaque fois en demandant dans un italien approximatif notre chemin aux passants, qui, souvent, ne comprenaient pas l’anglais.

Ce qui nous a plu le mieux dans ce voyage? Les Jardins de Boboli, une oasis verte et reposante au milieu de l’agitation de la ville. Ce site extraordinaire permet aux touristes de profiter d’un peu de calme et de verdure après avoir visité force musées & monuments, et fait du shopping. On y promène ses yeux sur les larges  allées imposantes et strictement géométriques, on se promène sur les petits chemins bordés d’herbes touffues, certains ont même dévalé les pentes en se roulant dans l’herbe (sans se faire remarquer par les gardiens bien sûr).  Si vous prenez la sortie à l’Ouest, vous pourrez continuer votre montée vers la place San Michele, qui en vaut vraiment la peine et mérite le détour: on a une vue imprenable sur la ville de Florence et ses alentours. En descendant, ne ratez surtout pas la « rue des artistes », que nous avons surnommée ainsi, à défaut de connaître son nom véritable: c’est le Montmartre de Florence. Artisanat, bijouteries et art moderne, voilà à quoi vous attendre lorsque vous descendrez cette petite rue négligée par les touristes.

En deuxième place ? Le mercato centrale. Même si vous ne consommez rien, c’est un vrai régal visuel et olfactif.  Ce sont des montagnes d’aliments de toutes sortes, aussi bien de la charcuterie que des fruits aux couleurs éclatantes qui inspirent les photographes. Ce sont des marchands qui vous gratifient d’un sonore « Bongiorno ». Ce sont des allées labyrinthiques, bordées d’étalages multiples.  D’ailleurs, il est conseillé de ne pas se séparer, vous risquerez de ne plus retrouver vos amis, croyez nous, nous en avons fait l’expérience.

Si vous ne venez pas en simple curieux mais en consommateurs, vous trouverez, au rez de chaussée, des produits typiques de la région, des pâtes par exemple (il y en a même aux couleurs de l’Italie), des tomates séchées ou encore les célèbres cantuccinis. Vous pouvez aussi acheter une spécialité peu courante, le « ciabatta noir », que nous avons eu le plaisir de goûter.  Il doit sa couleur très originale à une algue, mais n’ayez pas peur, sa saveur n’a rien à envier aux ciabattas normales.

Au premier étage, vous trouverez des plats à emporter ou à manger sur place, sucrés ou salés, traditionnels ou alternatifs.

Seul bémol: végétariens, évitez tout de même les stands de charcuterie, où les charcutiers italiens exhibent fièrement les fameuses « tripes », disposées à côté de pattes de porc ou de poules. Cela ne fait pas envie à tout le monde.

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